Socrate considérait que l’Etre humain porte en lui la connaissance de sa nature profonde. Cette connaissance, il la faisait émerger par l’intermédiaire d’une technique de questionnement spécifique : la maïeutique (l’accouchement des esprits). Socrate fut ainsi le « premier coach* » et aidait ainsi l’individu à trouver en lui-même les ressources et les réponses nécessaires pour se connaître et construire sa vie.
« Les gens qu’on interroge, pourvu qu’on les interroge bien, trouvent d’eux-mêmes les bonnes réponses. » Socrate
En cela Socrate se différencie d’Aristote qui lui fut le « premier consultant » au sens de conseiller. Aristote détenait un savoir et se proposait de le transmettre en l’état à ses disciples.
Le coach aide à creuser les « évidences », à poser un regard nouveau sur l’existence, les schéma et la vision du monde. Il aide à donner du sens aux évènements de la vie afin de pouvoir se libérer de son passé. Le coach accompagne, il aide à se connaitre, à prendre conscience de ses potentiels et à les utiliser. Il aide enfin à développer l’autonomie et le libre arbitre.
« l’Homme est plus complexe que tous les modèles qui tentent de le décrire » C.G. Jung
Mon approche est résolument pluridisciplinaire et mutlti-référentielle. En effet une approche mono-modèle ne peut apporter qu’une vision trop imparfaite et trop limitée des éléments en jeu dans le cadre d’un coaching. En outre l’approche multi modèles implique chez le coach une ouverture d’esprit qui favorise la relation et le travail avec le coaché. Ainsi ma démarche professionnelle s’appuie sur l’utilisation de la sémantique générale, de la PNL, de l’AT, de la systémie, de la symbolique, des constellations familiales et du modèle Orienté Solution de Steve De Shazer.
« Si le seul outil que nous ayons est un marteau, chaque problème va commencer étrangement à ressembler à un clou. » Paul Watzlawick
Ma pratique du coaching repose sur 3 points fondamentaux :
1. Une relation de confiance entre le coach et le coaché, confiance basée sur le respect, la bienveillance, l’acceptation de l’autre, le non jugement, l’écoute active et le secret.
« Communiquer c’est comprendre celui qui écoute. » Jean Abraham
2. Le « territoire » du coaché et la carte qu’il en fait. Le « territoire » correspond à tout ce qui est en lien avec les expériences vécues par le coaché (actions, paroles, relations, événements …). La carte en est la représentation symbolique, cognitive et émotionnelle qu’il en fait. Les décalages et les confusions qui existent entre l’un et l’autre engendrent des problèmes. Tout comme se déplacer dans une ville avec un plan ancien ou erroné amène des problèmes et des difficultés.
« La carte n’est pas le territoire. » Alfred Korzybski
3. Un questionnement spécifique sur la représentation que le coaché a de son « territoire ». Ce questionnement permet de creuser les évidences, de mettre en lumière certains schéma, d’éclairer les zones d’ombre et de visiter les « angles morts ». Ainsi il permet d’ajuster la carte au territoire afin que le coaché se situe différemment. Ce questionnement connecte le coaché à l’ensemble de ses ressources et permet l’émergence de nouvelles perspectives. Le questionnement aide le coaché à se libérer du passé, de « l’espace problème » et des identifications limitantes. In finé, il contribue à impulser une dynamique de changement et aide le coaché à bâtir son futur en construisant ses propres solutions.
« Le langage fabrique les gens bien plus que les gens ne fabriquent le langage. » J. W. von Goethe
* le mot anglais coach vient du mot français cocher (conducteur d’une voiture à cheval). Le cocher accompagne et aide le passager dans son voyage (quête de sens) mais c’est le passager qui choisit sa destination et la raison de son voyage